23 oct. 2025

Rencontres nationales des insectes pollinisateurs : échanger pour mieux agir

Par

Inès Krimi

Biodiversite

2 mins

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Ces 23 et 24 octobre 2025 se tiennent à Lyon la 4e édition des Rencontres nationales des insectes pollinisateurs, organisées par l’association Arthropologia. Scientifiques, agriculteurs et acteurs de la biodiversité se retrouvent pour échanger sur les actions pour protéger abeilles, papillons et autres pollinisateurs, dont 80 % des populations ont disparu en Europe, essentiels à l’agriculture et à la biodiversité.

©Bénédicte Maurouard/Arthropologia

« Travailler en faveur des pollinisateurs, c’est travailler plus largement pour le vivant », affirme Hugues Mouret, directeur scientifique et cofondateur au sein de l’association Arthropologia. Avec « 80% des populations pollinisatrices ont disparu ces dernières années en Europe », l’association naturaliste alerte et cherche à fédérer autour de cette urgence.

Pour cela, Arthropologia co-organise avec la Métropole de Lyon, la Ville de Lyon et l’Office français de la biodiversité la 4ᵉ édition des Rencontres nationales des insectes pollinisateurs, les 23 et 24 octobre 2025 à l’Hôtel de Ville de Lyon.

Environ 250 acteurs – scientifiques, agriculteurs, personnalités publiques et associations – se retrouveront avec trois objectifs principaux : partager les connaissances sur les pollinisateurs, faire un état des lieux des réglementations en cours et à venir, et présenter des retours d’expérience pour diffuser les bonnes pratiques sur le territoire.

Pourquoi les pollinisateurs sont essentiels

« Il existe un millier d'espèces d'abeilles sauvages en France métropolitaine, et il y en a plus du tiers qui sont présentes dans la métropole de Lyon. A ce jour, c'est le plus grand nombre d'espèces connues dans une ville en France », souligne Hugues Mouret. 

On pense souvent aux abeilles, mais des milliers d’autres insectes jouent un rôle pollinisateur : papillons, coccinelles ou cétoines. « Sur les 40 000 espèces d'insectes connues, au moins 25 000 se nourrissent dans les fleurs », rappelle le scientifique. Certaines espèces sont même plus efficaces que d’autres : une étude de l’université du Sussex montre que les papillons de nuit déposent davantage de pollen sur les fleurs en moins de temps que les insectes actifs le jour.

Malgré notre grande dépendance à ces insectes, particulièrement pour les cultures, leur nombre continue de diminuer, avec comme cause principale : les activités humaines. Hugues Mouret conclut : « sans ces pollinisateurs, pas de biodiversité, pas d'écosystème, pas d'agriculture, pas d'alimentation et donc pas d'humanité. » 

Rencontres à Lyon : agir pour protéger les pollinisateurs

Comme l’explique le cofondateur d’Arthropologia, « ces rencontres s’inscrivent dans un contexte réglementaire européen, le programme EUPoMS, European Union Pollinator Monitoring Scheme. » 

L'objectif : stopper le déclin des populations et en restaurer 20% d'ici 2030, dans 4 ans. Il ajoute : « Le règlement se donne 25 ans, donc d'ici 2050, pour restaurer tout l'écosystème qui le nécessite. Ça reste encore une ambition assez élevée, mais c'est bien d'en avoir, si tant est qu'on mette les moyens financiers, humains, techniques et qu'on prenne des mesures. » 

Au programme des deux jours : différentes tables rondes et 12 ateliers thématiques. Retrouvez tout le programme sur le site d’Arthropologia. 

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